Des brochures sur la mort subite du nourrissson sont disponibles sous format pdf :
- Brochure de L’Assureurs Prévention Santé sur la prévention de la mort subite
- Brochure « BEH » de l’institut de veille sanitaire sur la mort subite du nourrisson
- Document à remettre aux parents au moment de la signature du contrat
ATTENTION
AU MATERIEL DE PUERICULTURE
TRES
JOLI, MAIS MORTEL
Ne faisons pas
prendre de risque à nos enfants, faisons
les dormir :
-
sur le dos
- dans une turbulette
-
sans oreiller, ni couette, tour de lit, cale bébé…
- dans une pièce à 18°/20°
-
pas trop couvert
-
le visage bien dégagé (attention au doudou trop grand)
Par ces gestes simples, 100 à 150 morts subites du nourrisson pourraient être évitées…
La mort subite du nourrisson :
La mort subite du nourrisson est le décès soudain d’un bébé, bien portant, pendant son sommeil. Elle peut toucher n’importe quel enfant, de façon inexpliquée et est la principale cause de mortalité des enfants de moins de 1 an.
Elle survient brutalement et de manière imprévue chez un bébé jusque là en bonne santé, chez lequel aucune maladie évolutive n’avait été diagnostiquée. On considère actuellement la mort subite du nourrisson comme un accident multi-factoriel. Plusieurs facteurs peuvent être en cause, diversement associés, pour concourir à l’accident mortel :
Les facteurs de risques :
Il n’y a pas de population à risque, tous les enfants sont concernés. il faut être plus vigilant, en fonction de :
- l’âge
de l’enfant : l’enfant âgé de 2 à 4 mois est
plus vulnérable
- le sexe : les garçons sont plus touchés
- la prématurité et le faible pois à la naissance
- l’état de l’enfant : un enfant grognon, enrhumé,
fiévreux… sera plus exposé
- la période hivernale
- le tabagisme passif, actuel et pendant la grossesse
- la température ambiante pas plus de 18 °/20 °
- la position du couchage : il doit dormir sur le dos
- l’environnement du couchage : pas trop couvert (risque d’hyperthermie),
pas d'entassement de matelas, pas d'utilisation de couette, d’oreiller,
de tour de lit, de cale bébé… qui sont facteur d’étouffement
de l’enfant
- des conditions socio-économiques défavorables de l’enfant
(transmettre les informations)
- un risque familial éventuel comme des cardiopathies, des maladies métaboliques
La prévention
Certaines mesures ont fait leurs preuves dans la prévention de la mort subite du nourrisson. Elles concernent particulièrement la position de sommeil et l’environnement du couchage. Grâce à la modification des pratiques de couchage de nos bébés, le nombre de ce type de décès a chuté, en France, de 75 % depuis 1992.
Des règles simples peuvent être appliquées :
-faire dormir l'enfant sur le dos. Dans cette position, son visage reste dégagé et il peut ainsi respirer à l’air libre
- bien choisir la literie : à la maison, optez pour un lit à barreaux, avec un matelas ferme, bien adapté aux dimensions du lit ; le bébé pouvant se coincer entre les parois et un matelas inadapté. Dans un lit parapluie, ne pas rajouter de matelas, cela évite que l'enfant se coince et étouffe entre le matelas et la paroi du lit. Ne rajoutez pas non plus de coussins pour combler les trous, tout aussi dangereux.
- opter
pour la turbulette ou gigoteuse, elle limite les risques. Choisissez-la
adaptée à la saison et à la taille du bébé
; les nourrissons risquant de glisser au fond de modèles trop larges.
N’utilisez pas d’oreiller, de couette, de couvertures ou tout autre
élément qui peuvent l’étouffer s’il s’y
entortille ou y enfouit son visage.Dans la même idée, évitez
le tour de lit et limitez les compagnons de votre enfant à une petite
peluche sans poils.
- ne chauffer pas trop la chambre de bébé
et aérer matin
et soir. La température idéale pour une chambre d’enfant
est de 19° C et ne doit jamais excéder 20° C. et pas de tabac,
interdisez que l’on fume à l’intérieur de la maison.
- ne jamais faire dormir bébé dans un lit d'adulte seul entouré de deux oreillers pour l'empêcher de tomber ou avec un autre enfant ou adulte. Le bébé risque de se retrouver asphyxié sous la couette, couverture ou oreiller ou être écrasé. Près de 50 % des morts subites du nourrisson sont dues au “co-sleeping” ou “co-dodo” avec un adulte.
Pensez également à positionner votre enfant régulièrement sur le ventre lorsqu’il est éveillé. Vous l’habituez ainsi à redresser sa tête et il saura comment bien réagir s’il se retrouve malencontreusement sur le ventre. Cela permet aussi de limiter les appuis sur son crâne et donc de diminuer une éventuelle déformation.
Enfin, l’alimentation
au sein est un facteur de protection. En effet, l’allaitement maternel
protège les bébés grâce aux anticorps qui lui sont
transmis et aux réveils plus fréquents pour les tétées.
Par contre, si vous n’allaitez pas votre enfant, veillez à le garder
en position verticale un quart d’heure après chaque biberon.
Toutes ces mesures sont des gestes simples, des habitudes qu’il est facile
de respecter afin d’éviter le pire.
Vous trouverez des renseignements complémentaires sur le site
www.naitre-et-vivre.org,
association qui travaille sur la prévention, propose des réunions
à thème, ainsi qu’une écoute 24h/24 pour les parents
qui ont subi ce drame.